30/07/2010

IRL #9 : prismes.

Demain quitter et déjà la douleur s'amoncelle de tous vous abandonner, abandonnés à vous-mêmes / mais loin de moi grandissez et surtout, surtout vivez, que vos yeux soient pleins de lumière, de paix, d'amour pour à nouveau croiser les miens. Demain vous quitter, grand départ mais une part de pneuma restera là, à vous comprimer sentir, vous serrés, si fort si fort, au creux de mes bras

M. l'amie de sept longues années qu'il est si difficile de quitter,
F. petite soeur dont j'ai pu sécher les pleurs écouter tant la voix,
S. regard parfois trop pâle et trop inexpressif pour réussir à voiler la part de ses douleurs - car le temps a la réponse avec un peu de nous
et tous, tous, vous tous, fantômes du cortex, n'oubliez jamais les spectres : table de BU, rires échangés, soupirs d'inimitié, discussions et sanglots, mais la vie, la vie, encore toujours la vie, vous serrer dans mes bras, vous porter dans mon ventre, voilà que mes larmes coulent, mes yeux plus qu'un long sanglot je vous écoute, au vent qui se lève et tournoie vers ailleurs toujours je vous écoute, encore, toujours, ressac de l'océan dont nous serons part à jamais - car le plus grand crime, n'est-ce pas, reste l'oubli