26/02/2011

Each night I'd ask for you to watch me as I sleep

Savoir que tu es en vie me console de tout ce qu'il y a de laid sur terre.
Si tout pouvait être un peu plus rose, la tête moins lourde, les ecchymoses moins visibles.
Pourtant aujourd'hui, me semble-t-il, ne s'étale encore et encore que du noir.

17/02/2011

Reminiscence (accross the sky)

Il a suffi d'un seul regard pour que je comprenne enfin. Ce n'est pas de la haine, mais de la peur. Tu souhaites que je sois heureuse, que je fasse mon chemin, que je monte ce putain de dossier pour les States et que je me tire, pour me signer du deuil et te donner la paix. Regard affolé, pas pressé, attendre que je m'éloigne pour oser sortir à la lumière et passer devant moi sans laisser penser à ceux qui ne nous connaissent pas que le lien qui nous unit est en réalité bien plus fort. Oublie-moi, je n'ai rien à t'offrir / Que l'idée de la mort et de vilains souvenirs semblais-tu me lancer. 
Je te remercie pour tous ces mots échangés, ton attitude paternaliste vis-à-vis de la moindre de mes erreurs, ton silence violent, ta gêne. Le message est enfin clair : non pas, je ne veux plus entendre parler de toi, mais fais de toi ce que tu es, voilà tout ce que je te souhaite, je serai fier, j'y aurai été pour quelque chose. Deux ans et demi pour comprendre ça.
Rainbows wept colors all over the streets, when you went away / Maybe one day we'll meet. C'est d'accord. Je vais vivre. Encore plus fort.

05/02/2011

IRL 12

Je n'ai plus publié ici depuis tellement longtemps. Tout se fond et se noie masse perpendiculaire à l'espace vital. Les mots sont pauvres, jetés sur ce qui ne s'apprivoise plus.
Je tente d'écrire. Je ne suis qu'un corps face à la masse des mots. Je n'ai plus de quoi vivre. Ce roman doit naître mais larmes sont si pâles qu'on les dirait insanes. Je ne ressens plus rien. Pour plus personne je n'existe. Je n'ai aucun tabou pourtant, chacun sait le mal qui me tourmente. J'aurais seulement voulu qu'il en fût autrement. Pouvoir oublier. Pouvoir t'oublier. Pouvoir m'oublier.
Pourtant jamais, je ne pourrai te remettre la clef. Mettre la clef. Fermer la porte et lui glisser la clef. La boîte est trop pleine - et de nouveau, je ne peux rien te dire. Tu as choisi la vie. Moi ce matin, j'ai voté la mort.