13/05/2013

Fleur étrange.

Constatons l'absence d'amour.
Patientons.

Cette vie commune vois-tu, imparasyllabique.

La réserve t'inonde. Ton parfum se fait peur, aisselle que j'embrasse, pourtant, encore et encore.

Constatons le désamour.
Embrassons nos frondes.

Il est de petites choses qui n'ont lieu qu'en triant larmes sur gloire puis déshonneur.

Tes mains tremblant en ma direction.

Que pourrais-je t'apporter de plus, ce soir, qu'un Silence un peu ami amer amant nuages vagues rondes et simultanées.

Il n'est ni overdose, ni manque. Ce sont or mes mains qui tremblent, ce soir. Ce sont mes doigts qui se tordent et griffent.

Ne se faire aucune inquiétude. Constater le désamour. Vivre avec.

Crois-tu, Amour, qu'un jour - un fond de nuit, tes yeux ouverts sur moi - je pourrais te nommer ainsi.

08/05/2013

Bruit de lumière.

En ce moment, je vis de jolies choses.
Regardant la surface de l'eau et le soleil qui s'y reflète, constater qu'aucun souci ne s'y heurte a contrario.

Je constate les luttes constantes. Phobies : LGBTQI, Islam, féminin. Vomitives.
Prier que l'humain présente enfin ses paumes, qu'on y dépose des myriades de tendresse, et se foute catégoriquement que les autres soient différents de lui, les aime pour ce qu'ils exposent, si fragiles : leur vie, leurs sourires, les tristesses et les petites choses.

Je ne sais toujours pas ce que je suis. Peu importe à présent.
Je ne suis ni homme, ni femme. Les cases n'ont plus raison d'être.

Une nouvelle présence, joliesse. Son existence, miraculeuse, quotidienne, petites étoiles.

Je ne demande plus rien. Que les jolies choses soient décuplées à l'infini, afin de rayonner sur l'humanité toute entière.