13/05/2013

Fleur étrange.

Constatons l'absence d'amour.
Patientons.

Cette vie commune vois-tu, imparasyllabique.

La réserve t'inonde. Ton parfum se fait peur, aisselle que j'embrasse, pourtant, encore et encore.

Constatons le désamour.
Embrassons nos frondes.

Il est de petites choses qui n'ont lieu qu'en triant larmes sur gloire puis déshonneur.

Tes mains tremblant en ma direction.

Que pourrais-je t'apporter de plus, ce soir, qu'un Silence un peu ami amer amant nuages vagues rondes et simultanées.

Il n'est ni overdose, ni manque. Ce sont or mes mains qui tremblent, ce soir. Ce sont mes doigts qui se tordent et griffent.

Ne se faire aucune inquiétude. Constater le désamour. Vivre avec.

Crois-tu, Amour, qu'un jour - un fond de nuit, tes yeux ouverts sur moi - je pourrais te nommer ainsi.